S.

Sight of Medusas and erection by Sigmund Freud

The sight of Medusa’s head makes rigid with fright, change the viewer to stone. Same origin derived from the castration complex and even change affect. Cause become rigid means erection, therefore, in the original situation, consolation brougth to the viewer. He still has a penis, he assures of it by becoming himself rigid.

La vue de la tête de Méduse rend rigide d’effroi, change le spectateur en pierre. Même origine tirée du complexe de castration et même changement d’affect. Car devenir rigide signifie érection, donc, dans la situation originelle, consolation apportée au spectateur. Il a encore un pénis, il s’en assure en devenant lui-même rigide.

Sigmund Freud, La tête de méduse (1922) in Revue française de psychanalyse, Paris, PUF, 1977, p. 451

T.

The most primitive shaping symbol by Sandor Ferenczi

The symbolism of the teeth and the eyes would illustrate the fact that the body‘s organs (especially genital parties) can be depicted not only by the outside world objects, but also by other organs of the body itself. It is probably even the most primitive shaping symbol mode.

Le symbolisme des dents et celui des yeux illustreraient le fait que des organes du corps (et surtout les partis génitales) peuvent être figurés non seulement par des objets du monde extérieur, mais également par d’autres organes du corps lui-même. C’est même probablement le mode le plus primitif de formation de symbole.

 
Sandor FERENCZI, Le symbolismes des yeux (1913) in Œuvres Complètes II, Paris, Payot, 1970, p. 69

F.

Functional symbolic phenomena by Sandor Ferenczi

Silberer name “functional symbolic phenomena” images arising in dreams, fantasies, myths, etc.. which, instead of illustrating the content of the thought or fantasy, represent, indirectly, the psychic functioning mode (easy or difficult, disabled, etc..)

Silberer appelle « phénomènes symboliques fonctionnels » les images surgissant dans les rêves, fantasmes, mythes, etc. qui, au lieu d’illustrer le contenu de la pensée ou du fantasme, représentent le mode de fonctionnement psychique (aisé ou malaisé, inhibé, etc.)

 
Sandor Ferenczi, La figuration symbolique des principes de plaisir et de réalité dans le mythe d’Œdipe (1908-1912) in Œuvres Complètes I, Paris, Payot, 1968, p. 219

I.

I am looked from everywhere by Jacques Lacan

Maurice Merleau-Ponty makes now the next step by forcing the boundaries of this same phenomenology. You will see that the ways in which it will lead are not only about the phenomenology of visual, but they will also find – this is the essential point – the dependence of the visible towards what puts us under the eye of the seer. Yet is it too much to say, since this eye is not more than the metaphor of something that I would call the thrust of the seer – something before his eye. What is identified by the routes the way he tells us, is the pre-existence of a look – I see only from one point, but in my existence I am looked from everywhere.

Maurice Merleau-Ponty fait maintenant le pas suivant en forçant les limites de cette phénoménologie même. Vous verrez que les voies par où il vous mènera ne sont pas seulement de l’ordre de la phénoménologie du visuel, puisqu’elles vont à retrouver – c’est là le point essentiel – la dépendance du visible à l’égard de ce qui nous met sous l’œil du voyant. Encore est-ce trop dire, puisque cet œil n’est que la métaphore de quelque chose que j’appellerais la pousse du voyant – quelque chose d’avant son œil. Ce qu’il s’agit de cerner, par les voies du chemin qu’il nous indique, c’est la préexistence d’un regard – je ne vois que d’un point, mais dans mon existence je suis regardé de partout.

Jacques Lacan, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyseséminaire XI (1964), Points, Paris, 1973, p.84

T.

The look and eyes by Jacques Lacan

I can feel myself looked by someone I do not even see his eyes, and even appearance. Just something to me means that others may be there. This window, if it is a bit obscure, and if I have reason to believe that there is someone behind is already one looking. From the moment that look there exists, I’m already something else, that I feel myself becoming an object for the look of others.

Je peux me sentir regardé par quelqu’un dont je ne vois même pas les yeux, et même pas l’apparence. Il suffit que quelque chose me signifie qu’autrui peut être là. Cette fenêtre, s’il fait un peu obscur, et si j’ai des raisons de penser qu’il y a quelqu’un derrière, est d’ores et déjà un regardant. A partir du moment où ce regard existe, je suis déjà quelque chose d’autre, en ce que je me sens moi-même devenir un objet pour le regard d’autrui.

Jacques Lacan, Séminaire I Les écrits techniques de Freud (1953-1954), Le Seuil, 1998, p. 240