C.

Contempt and rejection fall on the subject by Jean Guillaumin

But we must note there is a considerable difference between “being disgusted” by something, and “becoming” oneself a disgust‘s object to others: indeed disgust protects against narcissistic devaluation rather than participates to that. In the first case, the rejection concerns the loathsome object that the subject cannot ingest, and it comes from the subject. In the second case, contempt and rejection fall on the subject, himself marked in some ways by a stigma vile and repugnant to the others (and his own) eyes.

Mais il faut bien voir qu’il y a une considérable différence entre « être dégoûté » par quelque chose, et « devenir » soi-même un objet de dégoût pour les autres : car le dégoût protège de la dévalorisation narcissique plutôt qu’il n’y participe. Dans le premier cas, le rejet concerne l’objet répugnant que le sujet ne peut ingérer, et il provient du sujet. Dans le second cas, le mépris et le rejet tombent sur le sujet, lui-même marqué à quelque égard d’un stigmate vil et répugnant aux yeux des autres (et des siens).

Jean Guillaumin, « Honte, culpabilité et dépression », in Revue française de psychanalyse n° 5-6, Paris, puf, 1973, P. 989

T.

The woman is curious and gaze. by Otto Weininger

Passing in front of a lovers couple taking refuge on a bench, or passing down the street, the woman is curious and gaze. But one does’nt look at what one does’nt like or want, one turns away from it. If women so much enjoy seeing a couple it’s because thie ideal of the coitus, their one, is GENERAL, and does’nt apply only to them. It was shown above that attention is paid only to what is assigned a positive value. The woman who observes a lovers couple is always waiting for what will happen between them, she anticipates their actions, hopes, desires. The idea of the sexual act in all its forms (even in animals) always arouses in her the keenest interest, never the slightest repugnance; far from denying it, from experiencing what it has as ignoble, the idea seizes her entirely, possesses it, occupies it incessantly. This trait is enough to define much of her psychic life which seems so mysterious to so many people.

Passant devant un couple d’amoureux venus se réfugier sur un banc, ou le croisant dans la rue, la femme est curieuse et regarde. Or on ne regarde pas ce qu’on n’aime pas ou ne désire pas, on s’en détourne. Les femmes n’ont tant de plaisir à voir un couple que parce que cet idéal du coït qui est le leur est GÉNÉRAL, et ne vaut pas seulement pour elles. II été montré plus haut qu’on n’accorde d’attention qu’à ce à quoi on attribue une valeur positive. La femme qui observe un couple d’amoureux est toujours dans l’attente de ce qui va se passer entre eux, elle anticipe leurs gestes, espère, désire pour eux. L’idée de l’acte sexuel sous toutes ses formes (même chez les animaux) réveille toujours chez elle le plus vif intérêt, jamais la moindre répugnance; loin de le nier, d’éprouver comme ignoble ce qu’il a d’ignoble, l’idée l’en saisit tout entière, la possède, l’occupe de manière incessante. Ce trait suffit à définir une grande partie de sa vie psychique qui semble si mystérieuse tant de monde.

Otto Weininger, Sexe et Caractère (1903) (Editions l’age d’homme). Trad. D. Renaud. Editions l’age d’homme. Lausanne, 1975, p. 212

Disclaimer : The works of Weininger are to read knowing the terrible destcruction power they supported, after his own death, against Jewish People, and against Women in general. His texts are sources to understand the common roots between antismetism and antifeminism.