The first lineaments of science show the real for the human eye as what returned always to the same place in the heavens: the stars said to be fixed (quite wrongly, since they turn and, if they turn, it is because it is we who turn). This was not obvious at first. There is no other possible definition of the real than: it is the impossible; when something finds itself characterized as impossible, it is only there that is the real; when one bangs into it, the real, it is the impossible to penetrate.

Jacques Lacan, Conferences in North American Universities: December 2, 1975 at the Massachusetts Institute of Technology, published in Scilicet, 1975, n° 6-7, pp. 53-63. Translated by Jack W. Stone.

Les premiers linéaments de la science montrent le réel pour l’œil humain comme ce qui revenait toujours dans le ciel à la même place : les étoiles dites fixes (bien à tort puisqu’elles tournent et, si elles tournent, c’est parce que c’est nous qui tournons). Ça n’a pas été évident d’emblée. Il n’y a pas d’autre définition possible du réel que : c’est l’impossible ; quand quelque chose se trouve caractérisé de l’impossible, c’est là seulement le réel ; quand on se cogne, le réel, c’est l’impossible à pénétrer.

Jacques Lacan, Conférences dans les universités nord-américaines : le 2 décembre 1975 au MIT, parue dans Scilicet, 1975, n° 6-7, pp. 53-63

Jacques Lacan, Conférences dans les universités nord-américaines : le 2 décembre 1975 au MIT, parue dans Scilicet, 1975, n° 6-7, pp. 53-63

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