Racism is a man-made, man-enforced phenomenon. Nobody, not even the Southerner, is born a racist. Racism may be defined as all of the learned behavior and learned emotions on the part of a group of people towards another group whose physical characteristics are dissimilar to the former group; behavior and emotions that compel one group to conceive of and to treat the other on the basis of its physical characteristics alone, as if it did not belong to the human race. People learn to discriminate, learn to segregate, learn to believe that whites are better than blacks, learn to think and fear that black men want to rape white women, learn to think of and to treat black females as though they were animals. When people live in a society where such things are formally and and informally taught and learned, and are practiced, it is inescapable that the ideology of racism does become a functional institution, organically interwoven with every other ideology and institution of that society. Thus, racism in America is as much a part of the “American way of life” as Protestantism or Big Business. I am referring to our social structure; our economic and political system; and the way power, jobs, and life opportunities are distributed in America on the basis of physical characteristics. When racism disappears, the nature of the American politico-economic system – the way power and jobs and the chances for the good life are distributed – will have changed.
Calvin C. Hernton, Sex And Racism in America (1965), Anchor Books , 1992, NYC, p. 178
Le racisme est un phénomène fabriqué par l’homme, imposé par l’homme. Personne, pas même le Sudiste, n’est né raciste. Le racisme peut être défini comme l’ensemble des comportements et des émotions acquis de la part d’un groupe de personnes à l’égard d’un autre groupe dont les caractéristiques physiques sont différentes de celles du premier groupe ; des comportements et des émotions qui obligent un groupe à concevoir et à traiter l’autre sur la base de ses seules caractéristiques physiques, comme s’il n’appartenait pas à la race humaine. Les gens apprennent à discriminer, à pratiquer la ségrégation, à croire que les Blancs sont meilleurs que les Noirs, à penser et à craindre que les hommes noirs veuillent violer les femmes blanches, à considérer et à traiter les femmes noires comme des animaux. Lorsque les gens vivent dans une société où de telles choses sont enseignées et apprises de manière formelle et informelle, et sont pratiquées, il est inévitable que l’idéologie du racisme devienne une institution fonctionnelle, organiquement imbriquée dans toutes les autres idéologies et institutions de cette société. Ainsi, le racisme en Amérique fait autant partie du ” American way of life ” que le protestantisme ou les Big Business. Je fais référence à notre structure sociale, à notre système économique et politique et à la manière dont le pouvoir, les emplois et les opportunités de vie sont distribués en Amérique sur la base de caractéristiques physiques. Lorsque le racisme disparaîtra, la nature du système politico-économique américain – la façon dont le pouvoir, les emplois et les opportunités de vie sont distribués – aura changé.
Calvin C. Hernton, Sex And Racism in America (1965), Anchor Books , 1992, NYC, p. 178
Calvin C. Hernton, Sex And Racism in America (1965), Anchor Books , 1992, NYC, p. 178