Murder is the intersection of history and crime. It is murder that makes the immortality of warriors (they kill, make kill and accept themselves the risk of dying); it is murder that ensures the dark fame of criminals (they have, by shedding blood, accepted the risk of the scaffold). Murder establishes the equivocation of the legitimate and the illegal.

p. 328

It is against the background of this obscure battle that Rivière inscribed his narrative-murder; and it is by this that he made it communicate with the history of sacrificial murders and or rather that he carried out with his own hands a historical murder.

p. 329

Le meurtre est le point de croisement de l’histoire et du crime. C’est le meurtre qui fait l’immortalité des guerriers (ils tuent, font tuer et acceptent eux mêmes le risque de mourir); c’est le meurtre qui assure la sombre renommée des criminels (ils ont, en versant le sang, accepté le risque de l’échafaud). L’assassinat établit l’équivoque du légitime et de l’illégal.

p.328

C’est sur fond de cette bataille obscure que Rivière a inscrit son récit-meurtre; et c’est par là qu’il le faisait communiquer avec l’histoire des meurtres sacrificiels et ou plutôt qu’il effectuait de ses mains un meurtre historique.

p.329

Michel Foucault, “Notes” in Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère… – un cas de parricide au XIXème siècle, Folio Histoire, Paris, 2019, p. 328 – 329

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