As indicated above, the literature places much greater emphasis on the costs for reporting assaults to the police than on the incentives. It suggests at least five cost factors that are likely to inhibit assault victims from calling the police. First, victims may be concerned about embarrassment and status. Thus, the most common reason victims give for not calling the police, according to analyses of the NCVS, is that the assault was a ‘private matter.’ Victims are sometimes embarrassed about their involvement in violent incidents even when they are the victims. They may believe that their association with a violent partner or family member will stigmatize them. In some social circles, victims will appear cowardly if they report an assault to the police rather than handle the conflict themselves. Others may label them a “snitch” or “rat”-pejorative terms used to describe people who rely on legal authorities to address their grievances.

Comme indiqué plus haut, la littérature met beaucoup plus l’accent sur les coûts liés au signalement des agressions à la police que sur les incitations. Elle suggère au moins cinq facteurs de coût susceptibles d’empêcher les victimes d’agressions d’appeler la police. Premièrement, les victimes peuvent s’inquiéter de leur gêne et de leur statut. Ainsi, la raison la plus fréquente que les victimes donnent pour ne pas appeler la police, selon les analyses de l’ENVC, est que l’agression était une “affaire privée”. Les victimes sont parfois embarrassées par leur implication dans des incidents violents, même lorsqu’elles sont les victimes. Elles peuvent croire que leur association avec un partenaire violent ou un membre de leur famille les stigmatisera. Dans certains milieux sociaux, les victimes auront l’air lâche si elles signalent une agression à la police plutôt que de gérer elles-mêmes le conflit. D’autres peuvent les qualifier de “mouchard” ou de “rat” – des termes péjoratifs utilisés pour décrire les personnes qui comptent sur les autorités légales pour traiter leurs griefs.

FELSON R., MESSNER S., HOSKIN A., DEANE G., “Reasons for reporting and not reporting domestic violence to the police” in Criminology Volume 40 Number 3, 2002, p. 621

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